Promenadee!!♥[PV Chester et Alice] [TERMINÉE]

Après s'être évaporés de la berge de la mer de larmes, ils réaparurent dans un boucan incroyable qui pourtant était imperceptible pour les oreilles extérieures.
hatter regarda tout autour de lui pour se repérer. ils étaient dans le monde humain. Chester lui tenant toujours la manche de son bras, il en déduit qu'ils étaient encore invisibles pour les humains qui marchaient tous autour d'eux.

-Nous sommes dans le monde humain, chester? Mais pourquoi?? demanda-t-il, étonné.
Puis, prenant une expression boudeuse, Hatter marmonna quelque chose qui ressembla à;
<< Mais c'est toujours innintéressant, les humains sont vraiment ennuyants, ils sont toujours occupés... >>

Ne paraissant pas écouter ses protestations, le chat du Cheshire l'entraîna ensuite en un instant sur le toit de l'u ndes immeubles qui entouraient le centre-ville où en cette soirée de fête du jour de la saint-valentin tout les gens marchaient d'un côté ou de l'autre, en couples.

Voyant ce que son vieil ami avait voulu en l'emmenant ici, son expression se détendit pour laisser s'étirer sur ses joues un sourire malicieux. Comme à chaque année, son ami n'en manquait pas une. les jours de fête étaient tous toujours un moment important pour eux ches les humains, car il s'y passait toujours des choses intéressantes... Mais la saint-valentin, c'était ce qu'il y avait de mieux pour satisfaire l'esprit charmeur qui se cachait en eux. car le soir de la saint-valentin, toutes les jeune filles belles, fraîches et désespérées n'ayant pas de petit ami avec qui sortit en ce jour si important attendaient ou se promenaient dans le centre-ville en espérant être abordée par un bel inconnu... ce qu'ils étaient préscisément tout les deux. beaux, sexy... et charmeurs...

Dans sa jolie robe rose pleine de froufrous, digne de son rang selon sa mère, Alice trottinait gaiement dans la grande rue bondée. Tout cela l’excitait au plus haut point, tout ces gens différents, toutes ces couleurs, tout ces paysages! C’était merveilleux pour elle, car normalement ses parents ne voulaient pas qu’elle se mêle aux paysans. Sans doute avaient-ils raison d’ailleurs, car avec ses riches atours et son air innocent elle faisait une victime parfaite pour les malfrats des environs…Mais tout cela ne lui traversait même pas l’esprit. Alice était une de ces personnes tellement gentilles qu’elles ont du mal à concevoir que le mal puisse exister. La raison de sa présence en ce lieu était simple : elle s’était perdue, encore, et pour une fois sa bonne n’avait pu l’avertir puisqu’elle était malade.

Rêveuse, la jeune fille profitait de ce rare instant de liberté. Il faisait beau, l’air sentait bon et en plus c’était une de ces fêtes populaires que sa mère détestait, voyons…Ah oui, la St-Valentin! La fête de l’amour, comme c’était romantique! Elle adorait cela. Un instant, il lui passa par la tête que ses parents allaient être fâchés contre elle. Ils détestaient qu’elle se perde. Mais en fait, ils détestaient beaucoup de chose…Ils auraient probablement préférés qu’elle soit aussi ennuyante et sérieuse que sa sœur, mais bon. Elle était contente d’être elle-même! Et puis, à Lacie, il ne serait jamais arrivé l’incroyable aventure qui lui était arrivée…

Elle eu un pincement au cœur en pensant à tous ses amis et au pays merveilleux, qui lui manquait beaucoup. Puis elle retrouva toute sa bonne humeur . Tout à coup, il lui sembla apercevoir deux formes sur un toit. Cela l’amusa beaucoup. Elle mit sa main en visière et se mit sur la pointe des pieds pour essayer de voir, mais elle avait le Soleil dans les yeux, alors elle abandonna et s’apprêta à reprendre sa marche…

Alice déambulait de nouveau dans la rue. Elle avait déjà oublié les deux silhouette sur le toit, et ne pensait plus qu'à trouver un coin d'ombre pour se reposer. C'est alors qu'un garçon l'aborda:

-Bonjour Alice. Ça va?

Il convient alors de décrire exactement, étape par étape, quelles furent les émotions et les pensées de la petite Alice. Pour commencer, elle pensa:

[/i]Tiens, quelqu'un qui me connaît. C'est domage,il va probablement me ramener chez moi!

Puis, comme elle le détaillait, elle constata qu'il était assez jeune (et mignon...), ce qui lui se dire:

Hé, mais je ne connais pas de garçon de cet âge-là...Maman ne voudrait jamais!

Puis, elle remarqua les détails insolites. Le sourire, qui éveilla en elle des échos lointains. Les yeux...
Elle ne L'avait jamais vu sous cette forme, mais qui d'autre que Lui pourrait avoir ce visage-là? Lui qu'elle avait cherché partout à travers le monde, pour s'excuser, pour se reprendre, pour le supplier de la ramener à Wonderland, à la maison...[i] Combien de fois n'avait-elle pas maudit la stupide peur qui l'avait saisie lorsque la Reine avait voulu lui couper la tête! Comment avait-elle pu douter du fait que Il la protégerait? Combien de fois avit-elle failli se tuer en sautant dans des trous? Combien de fois avit-elle pleuré...
Quand elle comprit, une joie immense, presque trop grande pour elle,la submérgea. Surtout, un sentiment d'intense soulagement, enfin il était là, enfin elle allait rentrer! En même temps, elle ressentait une peur sourde: et s'il disparaîssait encore, comme une image, une illusion? Oh, elle en mourrait!
Alors, après l'expression d'intense stupéfacition qui avait apparu sur son visage, ce furent les larmes qui prirent la place: Larmes de joie, de soulagement. de peur, de peine aussi...Elle s'écria d'une voix étranglée:

- Oh, mon Dieu...Chess!

Et elle lui sauta au cou. Elle le serrait fort, tant elle avait peur de le voir disparaître, comme si elle avit voulu s'assurer qu'il était vraiment là, avec elle...Elle eut un peu honte de pleurer comme ça, elle n'était plus une enfant comme la première fois, elle était une jeune fille maintenant...Mais elle n'arrivait pas à s'arrêter. Elle l'avait tant cherché!!!! Elle murmura, la voix entrecoupée de sanglots:

- J...Je m...m'excuse, Ches...S'ilteplaît, ne soit plus f...fâché, r...ramène-moi à l..la maison...

Car pour elle Wonderland était et serait toujours..s sa maison.

Hatter était en train de s'amuser à amuser un groupe de plusieurs filles seules qui attendaient de rencontrer qu'un qui saurait dignement s'occuper d'elles. enfin, Maddy se mettait à la besogne à coeur joie. enfin, il pouvait laisser librement parler ses talents envers des jeunes filles en fleur fraîches et tendres. leurs jolies joues rosées rougissaient à chacune de ses paroles et leur rire cristallin coulait dans ses oreilles tel une douce mélodie. aahhh... qu'est-ce qu'il aimait la sait-valentin...

mais avant qu'il leur propose d'aller s'amuser et boire un verre en sa compagnie, il sentit ses pensées déviées par une tout autre volonté. Il devait retourner auprès de Chester.
Il sourit au petit groupe en robes et crinolines et s'excusa auprès d'elles et prit congé de leur compagnie.

Il arriva dans la zone où chester se trouvait et eut juste le temps de voir une étoile filante de cheveux blonds se déplacer à toute vitesse avant de recevoir celle-ci en plein ventre.

-Maddy, Maddy! Oh, je suis tellement contente de te voir! Tu m'as tellement manqué!!!!dit Monique en le serrant de toutes ses forces jusqu'à l'étouffement.

-A...Alice? bégaya-t-il comme s'il n'y croyait pas. de...depuis combien de temps est-tu là? est... est-ce que tout va bien? s'inquiéta-t-il pour elle.

Désormais, il ne pensait plus à rien d'autre qu'à Monique. Les autres jeunes filles pouvaient bien aller manger des cupcakes toutes seules!!
son expression inquiète s'adoucit et fut vite remplacée par celle de l'affection et de la douceur immense qu'il éprouvait envers cette jeune fille si douce et si gentille qui acceptait toujours tout le monde tel qu'ils étaient.
sans pouvoir s'en retenir, il la souleva de terre et la serra fort dans ses bras, sans trop. par peur de lui faire du mal.
ah. ce petit corps chaud et sans défense lui aura vraiment manqué. Plus jamais, ô non plus jamais il ne veut être séparé de cette petite Alice pour laquelle il éprouve tant de tendresse.
petite fille. oui. elle était pour lui comme sa propre fille dont il ne pourrait jamais se séparer.
Ils devaient l'emmener chez eux. la ramener.

Il se tourna vers chester et lui sourit en coin.

-On la ramène?
puis se retourna vers sa chère Alice.
-Tu voudrais revenir avec nous, dis?

Alice sentit son ami Maddy la soulever dans les airs et la serrer contre son coeur, comme lorsqu'elle était petite! Elle était si contente que rien n'ait changé, que le fait qu'elle soit devenue une soi-disant jeune femme comme le disait si bien sa mère...N'ait pas tout chamboulé! Tout était comme avant, tout allait s'arranger!

Oh, elle était tellement, tellement heureuse! Et lui lui demandait si ça allait...Elle lui répondit avec des soleils dans les yeux:

-Mais comment est-ce que ça pourrait ne pas aller quand tu es avec moi, Maddy?

Elle rit de plaisir et se décolla finalement de son cher ami, lui tenant toujours les mains. Elle fut tellement surprise par sa question qu'elle éclata d'un rire joyeux:

-Si je veux rentrer avec vous?! mais bien sûr que je veux rentrer a la maison! Ça fait des années que je vous attends et que je vous cherche...Et on va réveiller Dormouse, tu va me faire un joli chapeau, et on boira du thé, et...Et on va s'amuser tout le temps!

Elle lâcha l'une des mains de Maddy et prit l'une de celles de chester.

-Maintenant, on va tous rentrer a la maison et on sera tous ensemble pour toujours...Pas vrai, Chess?

Elle fit un sourire rayonnant a son ami félin, les yeux brillants de bonheur.

*je le savais...Je le savais qu'il reviendraient me chercher!*